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Par Meari ~ le 30 Mai 2018 à 18:51
Il est 7h59, les cours débutent à 8h05 ici, dans le escaliers les élèves ne forment qu'un bruit régulier. Tap.Tap.Tap. Les bruits des pas qui s’enchaînent, en rythme, dans les escaliers du bâtiment A. Tap.Tap.Tap. Je ne doute pas que ce même bruit résonne dans le bâtiment B. Tap.Tap.Tap. Un rythme monotone parfois brisé par des rires, des cris, mais toujours ce Tap.Tap.Tap qui revient sans relâche, qui se répète quotidiennement sans relâche.
Il est déjà 8h05, alors jusqu’à 9h ce bruit continu va se calmer. Avant de revenir entre deux cours. Tap.Tap.Tap. Pendant 55 minutes on écrit, on écoute, on répond et le Tap.Tap.Tap. devient le bruit des crayons sur nos feuilles. Plus de rire pour casser le bruit de nos fournitures scolaires, non, plus de rire mais des soupires à répétitions. 9h la porte s'ouvre, de là on entend le Tap.Tap.Tap régulier que nous connaissons si bien maintenant.
9h55, enfin la pause, alors chacun reprend les escaliers et comme à chaque déplacement de masse Tap.Tap.Tap un bruit, une répétition comme une marche militaire au milieu d'un lycée remplis de gens paumés. Puis à 10h10 la marche militaire va revenir Tap.Tap.Tap pour tous ceux qui reprennent à 10h15 Tap.Tap.Tap. Et ça on va l'entendre se répéter jusqu’à ce qui chaque petit soldat descende pour la dernière fois les escaliers Tap.Tap.Tap et rentre soit chez lui soit à l'internat.
Ce Tap.Tap.Tap, ce rythme, ces mouvement que l'on répète chaque jour, ça ne vous évoque rien ? Le soldat qui mène toujours la même journée ne nous ressembleraient-ils pas ? Ne serions nous pas les petits soldat de plomb de notre chère éducation nationale ? Tap.Tap.Tap il faut que je descende en pause pour remonter dans 5 minutes Tap.Tap.Tap pour écouter un prof chiant qui me bourre le crâne de chose que j'oublierais une fois sorti de sa salle. Puis je recommencerais comme un soldat Tap.Tap.Tap comme un robot Tap.Tap.Tap qui obéis au grand vilain monsieur.
On doit se soumettre à un prof, lui même soumit à l'éducation nationale, elle même soumise au président, lui même soumis à une puissance dont je ne connais ni le nom, ni l’existante. On se moquerai pas de nous ? Tap.Tap.Tap Je ferais mieux de me taire et de suivre la marche en vous laissant vous forgez par vous même votre opinion Tap.Tap.Tap. Je descend en enfer. Tap.Tap.Tap.** Tap.Tap.Tap = Bruit de pas '-'
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Par Meari ~ le 27 Avril 2016 à 17:30
Quand elle rentrera chez elle ce soir, elle ne dira rien à sa mère. Elle ne la regardera pas, son maquillage aura coulé. Par maladresse sa mère aura laissé un couteau de cuisine dans le garage, près du congélateur. En retirant ses chaussures elle le prendra et le cachera dans son sac. Remontant dans sa chambre, elle restera silencieuse. Dans son tiroir, elle prendra une feuille et de son crayon écrira, durant 1 heure ou 2 heures puis laissera une trace des ses douces lèvres à la fin de son écrit. Doucement elle se lèvera et face à son reflet se mettra. De sa poigne elle brisera son collier, le laissant tomber et regardant le pendentif se fracasser au sol, sur sa joue elle verra son mascara devenu porteur de larmes. Elle sortira alors le couteau de son sac, son poignet tendu elle se gravera "By love", le sang perlera sur son bras et goutte à goutte sur le plancher. Toujours de l'arme elle dessinera un cœur sur son ventre, en sentant a douleur et les maux de tête causé par la perte sanguine et se portera le coup fatal. En pleine poitrine. Elle n'hurlera pas, elle retirera même la lame avant de se laissé porter par un souffle mortuaire.
Son père rentrera vers 21 heures, il montra chercher sa fille pour le dîner. Il tombera sur son cadavre, déjà froid. Il crira d'appeler les pompiers. La mère courra dans la chambre avant de tomber en sanglot près du corps de sa fille. Les pompiers viendront, comprendrons qu'il est trop tard. La mère trouvera la lettre, pleurera, crira, mais rien n'y fera elle est déjà parti. Quand les pompiers l'emmèneront sa mère ne pourra lui dire qu'une phrase "Bonne chance dans la mort". Son ex-petit ami voudra s'excuser, la famille le rejettera. Si seulement il avait agit, pensera le père, la mère l'insultera. Tout serait aors de sa faute. Pour que cela n'arrive pas il devrait arrêter de se comporter comme un salaud, de la tromper, et de la prendre comme une esclave.
La mère n'aura rien vue, rien entendu et refusera de voir que le compagnon ne regardait, n'écoutait et ne voyait plus sa fille.
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Par Meari ~ le 4 Novembre 2015 à 16:35
"Tu es vraiment une bonne a rien"
Merci maman, merci de m'encourager. C'est sûr ma vie va changé en me disant ça, elle sera belle et joyeuse! ma confiance en moi va remonter au plus haut. Je vais m'ouvrir au monde. N'aurais plus peur des critiques, me battrais pour avoir ce p*tain de brevet. Oh oui milles fois merci maman; tu viens de m'ouvrir es yeux. Ça m'encourage de savoir que tu penses ça de moi. Je suis vraiment ta fille adorée, tu m'aides beaucoup, vraiment beaucoup. Tu adores me dire gentillement que je suis me tromper. Ha qu'elle est belle la vie grâce a toi ! Je n'ai pas pleurer ni cauchemarder cette nuit; c'est fabuleux. Merci maman ...
Vous l'aurez compris ce texte est basé sur l'ironie
Je ne souhaites à personnes que sa mère lui dises cela
kiss ❤
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Par Meari ~ le 14 Septembre 2015 à 21:08
Je me lève les yeux bouffi par les larmes, encore un cauchemars, non un crainte, la crainte de ce que pourrais devenir ma vie. Le dos me brûle, les larmes coule, le doux silence de la maison me glace le sang. Je ne sais que je ne suis pas seule ici, mais j'en ai l'impression. Un air froid parcours mon corps, mes poils hérisses. Que se passe-t-il a la fin ? Quelqu'un me joue une mauvaise blague ? Je rêve encore ? Non je suis belle et bien réveiller. Et ça j'en suis sur mon dos me brûle, me gène je n'ai qu'une envie changée de corps. Juste pour la journée. J'échappe un soupir.
Une journée banal de cours, non, moral dans les chaussettes douleur irritables. Les cours passe vite, heureusement, les personnes autour de moi me font rire et sourire, je vous dois ma journée . Les bruits des trousses, des crayons, chaque bruit fait trembler mon corps, comme un coup de poignard en plein cœur. Je passe le plus claire de mon temps a semi-cambrer ou avachi sur ma chaise pour moins souffrir. Souffrance ? Me direz vous … Vous aurez raisons je ne peux pas parler de souffrance mais plutôt de douleur, oui douleur c'est le mots, je n'ai pas a me plaindre certain sou.. Endure une douleur pire que la mienne. Je met tais, rien ne changeras a mon ressentit mais je me sens mieux a me cacher. Me cacher ? Mais oui, j'aurais dut y pensé plutôt, échappée a cette vie le temps d'une ou deux journée, ne faire qu'inspirer et expirer. Ce n'est qu'un rêve comme chaque fois.*
Le moral plombe une deuxième fois, plus bas cette fois, je ne sais pas où exactement, sous terre sûrement. Je ne sais même pas pourquoi ? La pression des cours ? Non je ne pense pas j'ai repris mon rythme, juste trop de bazars dans la tête, tous est brouillé, mélanger. Des nœuds se forme dans mon esprit, je ne distingue plus mes petits souvenir de bonheur partagées. Un vide sidérale. Les informations entre, puis parte, je ne retiens pratiquement rien de mes cours, je n'entend presque plus les professeurs juste une voix, d'une petite qui tourne en boucle. ''Si moi j'aime l'école'', '' On l’appellera Elia je choisis !'' , ''Maman, je t'aime''. Cette petite que j’entends parler toute la journée, c'est moi, oui c'est moi, se sont quelque phrase que j'ai prononcé petite …
Il y a t-il un signification a tous cela ? Je n'en ai aucune idée, sûrement mais qu'elle est la signification, je la cherche encore. Je la chercherais jusqu'à la trouvé.
My life is not a dream
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